Le mobilier chinois ancien en 10 mots clefs
Fonctionnalité
Le mobilier chinois est aussi caractérisé par une fonctionnalité clairement revendiquée et affichée dès son origine. Le meuble est conçu pour un usage particulier et la conception s’adapte au besoin spécifique. Ainsi les chaises qui font leur apparition dès la fin de la dynastie des Han (220 après JC) sont très variées dans leurs formes et leurs utilisations : des tabourets aux chaises longues, tous les usages sont envisagés. Il en va de même pour les tables qui se déclinaient pour les évènements de la vie : larges et massives pour la calligraphie, hautes et étroites pour les autels des ancêtres, hautes et rondes pour les repas.
Les armoires et les commodes elles aussi étaient dotées de tiroirs et de nombreux espaces de rangements fonctionnels.
Évolutivité
Au-delà de son caractère fonctionnel, le mobilier chinois était également conçu pour évoluer et s’adapter aux différents moments et usages de la journée. Par exemple, les lits étaient très souvent larges, entourés de montants et servaient de sièges dans la journée. On y ajoutait de petites tables basses en guise d’accoudoirs et les oreillers étaient en peau laquée ou en porcelaine. Autre exemple, l’armoire, qui a fait son apparition après la dynastie des Jin a progressivement évolué vers un meuble à fonction polyvalente : elle pouvait stocker des livres, des vêtements, et même des aliments. Cette évolutivité était fondamentale car le meuble pouvait être déplacé et transporté pour des usages différents.
Élégance
Les bois choisis et les formes harmonieuses qui président à la conception du meuble chinois mais aussi la philosophie qui hante sa conception et son positionnement dans l’espace de la pièce contribuent à cette élégance si particulière teintée de minimalisme et d’humilité. La symétrie qui régit souvent les formes et assure l’équilibre du meuble, le travail manuel et précis qui garantit une finition toujours impeccable, toutes ces caractéristiques libèrent une énergie qui porte le mobilier asiatique et lui donne une légèreté et une stabilité hors du commun.
Charnières et poignées ornées
Même si elles arrivent plus tard (probablement à l’époque de la dynastie Ming), les charnières et poignées métalliques utilisées pour la décoration des meubles étaient ornées de motifs dessinés : motifs géométriques, motifs animaliers ou végétaux, autres symboles conceptuels. Elles constituent aujourd’hui une spécificité du meuble chinois et expriment le niveau de raffinement et d’élégance qui animaient les artistes et les menuisiers chinois dont le savoir-faire ne laissait rien au hasard mais pouvaient également témoigner de la position et de la fonction des artisans et artistes qui manufacturaient les meubles.
Constitués en cuivre, nickel ou zinc, le matériau par sa couleur argent blanc ou jaune clair en fonction de l’alliage et du traitement permettait de décorer et de magnifier le meuble sur lequel il était apposé.
Laque
La laque chinoise est produite à partir de la résine récupérée par l’incision de l’écorce d’un arbre appelé laquier ou arbre à vernis. La laque est appliquée en couches sur de fines feuilles de bois que l’on laisse prendre entre chaque couche (un peu comme notre contreplaqué) et cela finit par former une couche solide que l’on va ensuite pouvoir sculpter et remplir de nacre, de coquillages pilés ou d’ivoire. La laque mélangée à des pigments peut aussi être colorée, ce qui permet d’obtenir un éventail assez large de coloris et la laque chinoise est résistance, imperméable et très flexible, ce qui permet de l’appliquer sur beaucoup de matériaux durs et elle a aussi la vertu d’éloigner les insectes.
Cette laque est utilisée en Chine depuis plus de 3000 ans et fait aujourd’hui encore partie intégrante de l’image et de l’identité du meuble chinois.
Design philosophique
En Chine, le design est abordé de manière plutôt philosophique ou spirituelle mais il n’en reste pas moins une quête de beauté et d’esthétisme. Les notions de noblesse, de dignité, d’équilibre, d’harmonie ou d’énergie peuvent présider à la conception d’un meuble. L’influence du style architectural est notable et a servi d’exemple à l’élaboration d’œuvres plus réduites (des meubles mais aussi des objets d’art). Il y a un rapport évident entre le contenant et le contenu. Le système féodal a aussi profondément marqué la conception du mobilier qui devait être le reflet de la vie quotidienne mais aussi l’expression d’un statut social.
La recherche de lignes harmonieuses et vigoureuses, la prédilection pour les formes simples et décoratives symbolisent et caractérisent l’élégance du mobilier chinois.
Fonctionnalité
Le mobilier chinois est aussi caractérisé par une fonctionnalité clairement revendiquée et affichée dès son origine. Le meuble est conçu pour un usage particulier et la conception s’adapte au besoin spécifique. Ainsi les chaises qui font leur apparition dès la fin de la dynastie des Han (220 après JC) sont très variées dans leurs formes et leurs utilisations : des tabourets aux chaises longues, tous les usages sont envisagés. Il en va de même pour les tables qui se déclinaient pour les évènements de la vie : larges et massives pour la calligraphie, hautes et étroites pour les autels des ancêtres, hautes et rondes pour les repas.
Les armoires et les commodes elles aussi étaient dotées de tiroirs et de nombreux espaces de rangements fonctionnels.
Évolutivité
Au-delà de son caractère fonctionnel, le mobilier chinois était également conçu pour évoluer et s’adapter aux différents moments et usages de la journée. Par exemple, les lits étaient très souvent larges, entourés de montants et servaient de sièges dans la journée. On y ajoutait de petites tables basses en guise d’accoudoirs et les oreillers étaient en peau laquée ou en porcelaine. Autre exemple, l’armoire, qui a fait son apparition après la dynastie des Jin a progressivement évolué vers un meuble à fonction polyvalente : elle pouvait stocker des livres, des vêtements, et même des aliments. Cette évolutivité était fondamentale car le meuble pouvait être déplacé et transporté pour des usages différents.
Élégance
Les bois choisis et les formes harmonieuses qui président à la conception du meuble chinois mais aussi la philosophie qui hante sa conception et son positionnement dans l’espace de la pièce contribuent à cette élégance si particulière teintée de minimalisme et d’humilité. La symétrie qui régit souvent les formes et assure l’équilibre du meuble, le travail manuel et précis qui garantit une finition toujours impeccable, toutes ces caractéristiques libèrent une énergie qui porte le mobilier asiatique et lui donne une légèreté et une stabilité hors du commun.
Charnières et poignées ornées
Même si elles arrivent plus tard (probablement à l’époque de la dynastie Ming), les charnières et poignées métalliques utilisées pour la décoration des meubles étaient ornées de motifs dessinés : motifs géométriques, motifs animaliers ou végétaux, autres symboles conceptuels. Elles constituent aujourd’hui une spécificité du meuble chinois et expriment le niveau de raffinement et d’élégance qui animaient les artistes et les menuisiers chinois dont le savoir-faire ne laissait rien au hasard mais pouvaient également témoigner de la position et de la fonction des artisans et artistes qui manufacturaient les meubles.
Constitués en cuivre, nickel ou zinc, le matériau par sa couleur argent blanc ou jaune clair en fonction de l’alliage et du traitement permettait de décorer et de magnifier le meuble sur lequel il était apposé.
Laque
La laque chinoise est produite à partir de la résine récupérée par l’incision de l’écorce d’un arbre appelé laquier ou arbre à vernis. La laque est appliquée en couches sur de fines feuilles de bois que l’on laisse prendre entre chaque couche (un peu comme notre contreplaqué) et cela finit par former une couche solide que l’on va ensuite pouvoir sculpter et remplir de nacre, de coquillages pilés ou d’ivoire. La laque mélangée à des pigments peut aussi être colorée, ce qui permet d’obtenir un éventail assez large de coloris et la laque chinoise est résistance, imperméable et très flexible, ce qui permet de l’appliquer sur beaucoup de matériaux durs et elle a aussi la vertu d’éloigner les insectes.
Cette laque est utilisée en Chine depuis plus de 3000 ans et fait aujourd’hui encore partie intégrante de l’image et de l’identité du meuble chinois.
Design philosophique
En Chine, le design est abordé de manière plutôt philosophique ou spirituelle mais il n’en reste pas moins une quête de beauté et d’esthétisme. Les notions de noblesse, de dignité, d’équilibre, d’harmonie ou d’énergie peuvent présider à la conception d’un meuble. L’influence du style architectural est notable et a servi d’exemple à l’élaboration d’œuvres plus réduites (des meubles mais aussi des objets d’art). Il y a un rapport évident entre le contenant et le contenu. Le système féodal a aussi profondément marqué la conception du mobilier qui devait être le reflet de la vie quotidienne mais aussi l’expression d’un statut social.
La recherche de lignes harmonieuses et vigoureuses, la prédilection pour les formes simples et décoratives symbolisent et caractérisent l’élégance du mobilier chinois.
Fonctionnalité
Le mobilier chinois est aussi caractérisé par une fonctionnalité clairement revendiquée et affichée dès son origine. Le meuble est conçu pour un usage particulier et la conception s’adapte au besoin spécifique. Ainsi les chaises qui font leur apparition dès la fin de la dynastie des Han (220 après JC) sont très variées dans leurs formes et leurs utilisations : des tabourets aux chaises longues, tous les usages sont envisagés. Il en va de même pour les tables qui se déclinaient pour les évènements de la vie : larges et massives pour la calligraphie, hautes et étroites pour les autels des ancêtres, hautes et rondes pour les repas.
Les armoires et les commodes elles aussi étaient dotées de tiroirs et de nombreux espaces de rangements fonctionnels.
Évolutivité
Au-delà de son caractère fonctionnel, le mobilier chinois était également conçu pour évoluer et s’adapter aux différents moments et usages de la journée. Par exemple, les lits étaient très souvent larges, entourés de montants et servaient de sièges dans la journée. On y ajoutait de petites tables basses en guise d’accoudoirs et les oreillers étaient en peau laquée ou en porcelaine. Autre exemple, l’armoire, qui a fait son apparition après la dynastie des Jin a progressivement évolué vers un meuble à fonction polyvalente : elle pouvait stocker des livres, des vêtements, et même des aliments. Cette évolutivité était fondamentale car le meuble pouvait être déplacé et transporté pour des usages différents.
Élégance
Les bois choisis et les formes harmonieuses qui président à la conception du meuble chinois mais aussi la philosophie qui hante sa conception et son positionnement dans l’espace de la pièce contribuent à cette élégance si particulière teintée de minimalisme et d’humilité. La symétrie qui régit souvent les formes et assure l’équilibre du meuble, le travail manuel et précis qui garantit une finition toujours impeccable, toutes ces caractéristiques libèrent une énergie qui porte le mobilier asiatique et lui donne une légèreté et une stabilité hors du commun.
De la période des royaumes combattants (environ 5ème à 3ème siècle avant JC) à celle de la dynastie des Qing (17ème-debut 20ème siècle) le mobilier chinois a connu une évolution artistique manifeste, il s’est aussi considérablement développé en nombre. Sa diffusion géographique, preuve de son évident pouvoir de séduction, témoigne enfin de la fascination qu’il a su exercer sur d’autres cultures plus lointaines : la période des chinoiseries en Europe.
Pourtant, malgré cette expansion et l’exposition plus fréquente aux influences étrangères, le meuble chinois a su conserver des caractéristiques communes qui perdurent au fil du temps en dépit des styles décoratifs et esthétiques propres à chaque époque.
Cette pérennité définit en quelque sorte son identité que nous essayerons de cartographier en quelques 10 mots clefs.
Couleur éclatante
Depuis l’antiquité, dans la tradition chinoise, les couleurs permettent de définir le monde. Selon la philosophie des 5 éléments, chaque couleur correspond un élément : le vert est associé au bois, le jaune à la terre, le rouge au feu, le noir à l’eau et le blanc au métal.
Cette symbolique des couleurs a beaucoup évolué au cours du temps et les couleurs ont tour à tour été associées aux saisons, aux statuts sociaux ou aux points cardinaux. Selon la période, l’empereur ou la dynastie, une même couleur a pu symboliser des concepts assez différents et l’analyse de la symbolique des couleurs en Chine est assez subtile et complexe.
Pourtant le recours à la couleur vive dans le meuble chinois participe de ce même élan expressif, de cette volonté de raconter quelque chose, de mettre en valeur ou de capter la lumière. L’éclat de la couleur est souvent magnifié par un vernis mais ce n’est pas systématique, et cet éclat est sans doute la caractéristique la plus évidente du mobilier chinois.
Bois dur
Contrairement au mobilier tibétain, le mobilier chinois est souvent fabriqué dans des bois durs. Plus résistants car solidement texturés, plus stables car plus difficiles à déformer, ils peuvent aussi avoir des vertus aromatiques intéressantes. Ainsi le camphrier, très utilisé dans les provinces du sud, de par sa forte odeur, éloigne les insectes et il est privilégié pour les coffres, les armoires mais aussi pour les boites à thé. Que ce soit le cèdre, le chêne, le bouleau, le peuplier, le saule ou des bois moins connus comme le catalpa, l’ormosia ou le santal, tous ces bois durs sont utilisés et prisés pour la manufacture de meubles chinois car ils sont solides et idéaux pour l’assemblage sans clous mais aussi parce qu’ils sont rares et que la patience préside à leur croissance et les rend singuliers. Ces meubles durs, après traitement révèlent aussi des veines vives et belles, des couleurs chatoyantes qui contribuent à leur style unique.
Tenon et mortaise
Depuis plus de 7000 ans, le mobilier chinois ancien est monté sans clou et assemblé selon la technique baptisée « tenon et mortaise ». Dans la Chine ancienne, cet art d’assembler des morceaux de bois en les imbriquant et sans employer d’autres matériaux résultait du savoir-faire, de la précision, de la maîtrise et de l’ingéniosité du menuisier. Ce mode d’assemblage en féminin-masculin ou en yin-yang selon la philosophie chinoise permettait de construire des meubles solides et peu sensibles aux variations climatiques, en intérieur comme en extérieur. Cette technique millénaire qui constitue aujourd’hui l’identité singulière du meuble chinois a aussi permis de conserver des meubles très anciens beaucoup plus facilement car ce mode d’assemblage est plus résistant aux années.
Charnières et poignées ornées
Même si elles arrivent plus tard (probablement à l’époque de la dynastie Ming), les charnières et poignées métalliques utilisées pour la décoration des meubles étaient ornées de motifs dessinés : motifs géométriques, motifs animaliers ou végétaux, autres symboles conceptuels. Elles constituent aujourd’hui une spécificité du meuble chinois et expriment le niveau de raffinement et d’élégance qui animaient les artistes et les menuisiers chinois dont le savoir-faire ne laissait rien au hasard mais pouvaient également témoigner de la position et de la fonction des artisans et artistes qui manufacturaient les meubles.
Constitués en cuivre, nickel ou zinc, le matériau par sa couleur argent blanc ou jaune clair en fonction de l’alliage et du traitement permettait de décorer et de magnifier le meuble sur lequel il était apposé.
Laque
La laque chinoise est produite à partir de la résine récupérée par l’incision de l’écorce d’un arbre appelé laquier ou arbre à vernis. La laque est appliquée en couches sur de fines feuilles de bois que l’on laisse prendre entre chaque couche (un peu comme notre contreplaqué) et cela finit par former une couche solide que l’on va ensuite pouvoir sculpter et remplir de nacre, de coquillages pilés ou d’ivoire. La laque mélangée à des pigments peut aussi être colorée, ce qui permet d’obtenir un éventail assez large de coloris et la laque chinoise est résistance, imperméable et très flexible, ce qui permet de l’appliquer sur beaucoup de matériaux durs et elle a aussi la vertu d’éloigner les insectes.
Cette laque est utilisée en Chine depuis plus de 3000 ans et fait aujourd’hui encore partie intégrante de l’image et de l’identité du meuble chinois.
Design philosophique
En Chine, le design est abordé de manière plutôt philosophique ou spirituelle mais il n’en reste pas moins une quête de beauté et d’esthétisme. Les notions de noblesse, de dignité, d’équilibre, d’harmonie ou d’énergie peuvent présider à la conception d’un meuble. L’influence du style architectural est notable et a servi d’exemple à l’élaboration d’œuvres plus réduites (des meubles mais aussi des objets d’art). Il y a un rapport évident entre le contenant et le contenu. Le système féodal a aussi profondément marqué la conception du mobilier qui devait être le reflet de la vie quotidienne mais aussi l’expression d’un statut social.
La recherche de lignes harmonieuses et vigoureuses, la prédilection pour les formes simples et décoratives symbolisent et caractérisent l’élégance du mobilier chinois.
Fonctionnalité
Le mobilier chinois est aussi caractérisé par une fonctionnalité clairement revendiquée et affichée dès son origine. Le meuble est conçu pour un usage particulier et la conception s’adapte au besoin spécifique. Ainsi les chaises qui font leur apparition dès la fin de la dynastie des Han (220 après JC) sont très variées dans leurs formes et leurs utilisations : des tabourets aux chaises longues, tous les usages sont envisagés. Il en va de même pour les tables qui se déclinaient pour les évènements de la vie : larges et massives pour la calligraphie, hautes et étroites pour les autels des ancêtres, hautes et rondes pour les repas.
Les armoires et les commodes elles aussi étaient dotées de tiroirs et de nombreux espaces de rangements fonctionnels.
Évolutivité
Au-delà de son caractère fonctionnel, le mobilier chinois était également conçu pour évoluer et s’adapter aux différents moments et usages de la journée. Par exemple, les lits étaient très souvent larges, entourés de montants et servaient de sièges dans la journée. On y ajoutait de petites tables basses en guise d’accoudoirs et les oreillers étaient en peau laquée ou en porcelaine. Autre exemple, l’armoire, qui a fait son apparition après la dynastie des Jin a progressivement évolué vers un meuble à fonction polyvalente : elle pouvait stocker des livres, des vêtements, et même des aliments. Cette évolutivité était fondamentale car le meuble pouvait être déplacé et transporté pour des usages différents.
Élégance
Les bois choisis et les formes harmonieuses qui président à la conception du meuble chinois mais aussi la philosophie qui hante sa conception et son positionnement dans l’espace de la pièce contribuent à cette élégance si particulière teintée de minimalisme et d’humilité. La symétrie qui régit souvent les formes et assure l’équilibre du meuble, le travail manuel et précis qui garantit une finition toujours impeccable, toutes ces caractéristiques libèrent une énergie qui porte le mobilier asiatique et lui donne une légèreté et une stabilité hors du commun.